Bibliographie
2021
Prismacolor no 325
Dans un quartier populaire, des destins s’entrecroisent. Ceux d’enfants meurtris ou lumineux, ceux d’adultes qui cherchent la beauté en fuyant les petites et les grandes misères du quotidien…
Lyne Richard nous entraîne dans les rues de Saint-Sauveur, à la rencontre de personnages simples et vrais, qui certes traversent des moments difficiles, mais trouvent souvent du soutien auprès de leurs voisins. Cette fois, la couleur rouge accompagne ce défilé tantôt déchirant, tantôt attendrissant, mais toujours empreint d’humanité.
Nouvelles
2014
Hurler sans trop faire de bruit
Il imagine une femme. Revenir à cette image, vite, pour qu’un seul frisson se lève, un seul sur ses bras fanés comme des foulards de soie. Elle avancerait vers lui comme s’il était beau, comme si son iris avait encore la couleur du ciel et son sexe la puissance de la foudre, elle avancerait avec des printemps dans la poitrine, des odeurs de terre entre les cuisses, des lèvres au goût de mer. Alfred imagine une femme. Elle enlèverait sa robe et la mort se mettrait à genoux.
Roman
Québec Amérique
2009
Marcher pieds nus sur nos disparitions
Dans un souffle aux accents épiques, Lyne Richard aborde l’amour et l’érotisme, la tendresse et la violence, le bonheur et la douleur avec la même acuité. Entre ces pôles, sa voix nous fait voyager et rappelle notre fragilité. Marcher pieds nus sur nos disparitions, c’est à la fois un parcours amoureux et un regard lucide porté sur un univers où la beauté s’étrangle. Lyne Richard allie des images sensuelles et bouleversantes à la puissance des émotions et à la musique des mots.
Poésie
Éditions David
2007
Le bruit des oranges
Zab porte en elle toutes les horreurs de l’enfance. Une enfance dévastée par des peurs qui prennent tous les droits dans les cris du père, le regard éteint de la mère, la folie religieuse de la maîtresse d’école et l’omniprésence de Dieu. De cette enfance, elle ne retiendra que la folie, l’amour absolu qu’elle porte à son frère et, toujours, le besoin de dessiner et de peindre. À travers une vie intense où elle choisit la brûlure plutôt que l’ordinaire, Zab cherche des peurs plus grandes que celles qu’elle a connues autrefois, afin de les abolir, marchant sur sa vie comme sur un champ de guerre, se jetant devant les projectiles les yeux fermés.
Roman
Québec Amérique
2019
Les silences éparpillés
Lyne Richard aime les silences. Autant ceux qui sont engrangés dans la mémoire depuis la naissance que ceux d’un jour qui se lève. En effet, nombreux sont les silences dans nos vies, mais ils sont le plus souvent épars. Écrire est une occasion de les rassembler.
Dans son dixième recueil, empreint d’une grande maturité, Lyne Richard trouve dans la poésie cette étrange parole, appelée « silence », que l’on imagine sans mots.
Poésie
2012
Ne dites pas à ma mère que je suis vivant
Alors qu’il était enfant, un drame familial a secoué l’univers de Thomas : sa sœur et son père entretenaient une relation incestueuse. Lorsqu’elle a découvert cette relation, Béatrice, la mère de Thomas, a cessé de parler et s’est repliée sur elle-même. Dans une atmosphère de bord de mer et de poésie, Lyne Richard nous raconte une fable où la vie et l’espoir, même après de longs déchirements, peuvent triompher.
Roman
Québec Amérique
2009
La nuit Woolf
Des mois de petits mots doux susurrés à l’oreille entre deux cours, de lettres glissées dans le casier, de soirées à s’embrasser sans voir le temps passer… Mais ça, c’était avant. Maintenant, la zone grise a pris toute la place dans le coeur de Virginia. À l’Anse-aux-Coquillages, où Virginia passe l’été, un homme étrange marche sur le rivage à la nuit tombée, tout de noir vêtu. Deux heures du matin, toujours fidèle au rendez-vous. Qui est-il ? S’agit-il du fantôme de l’Île-aux-Sorciers, comme l’a prétendu son père ?
Roman Jeunesse
Québec Amérique
2007
La patience des cerfs-volants suivi de Le bruissement des cendres
Dans ce besoin qu’a la poète Lyne Richard de saisir l’essence même de sa vie s’en profile un autre : le désir d’habiter de façon lucide l’humanité à travers sa beauté et ses horreurs. Elle ouvre, ici, le poème à sa voix et à celles des femmes du monde. La patience des cerfs-volants se compose de poèmes-correspondances écrits pour ses filles, longtemps parties vers d’autres pays, alors que Le bruissement des cendres est constitué de poèmes en prose qui parlent de toutes ces femmes victimes de la violence, de la guerre et, surtout, de l’absence de liberté.
Poésie
Éditions David
2018
Les cordes à linge de la Basse-Ville
Campé dans le quartier populaire de Saint-Sauveur à Québec, ce roman par nouvelles de Lyne Richard raconte les hauts et les bas d’une petite communauté aux prises avec les aléas de la vie : une femme abandonnée, mère d’un petit garçon, finit par se suicider, un clochard passe et se réjouit de trouver une boîte de papier-mouchoirs intacte dans une poubelle, un sculpteur tombe amoureux d’une inconnue et, tel Pygmalion, la modèle et la remodèle sans cesse.
Nouvelles
Lévesque éditeur
2012
Une barque peinte en rouge
Au fil des saisons et du temps qui passent, la poésie nous apprend à souffler sur nos fins et les pages tournées de nos désirs. Avec elle, nous apprivoisons les vacarmes du corps pour mieux retenir le silence des mots et les éclats de lumière.
Un recueil d'une belle sensualité sur la rencontre de l'Autre dans notre monde en désordre.
Poésie
Éditions David
2009
Il est venu des anémones
Roses-sur-Mer est un bien étrange coin de pays. On pourrait même dire que cette petite localité en bordure de l’eau est un personnage en soi tant elle exerce une influence sur le comportement de ses résidents, estivants ou permanents. C’est donc dans ce terreau fertile en rebondissements que le lecteur fait la rencontre de personnages singuliers, à commencer par la figure emblématique de Rose, décédée mystérieusement en juillet 1846, et qui serait peut-être à l’origine de la malédiction. Pas de répit donc pour ces bonnes gens aux destins entrecroisés. Car qui dit petite ville dit aussi absence de vie privée…
Nouvelles
Québec Amérique
2006
Tout ce blanc près de l’œil
Le haïku est le germe d'une expérience tout intérieure. Ce petit poème se prolonge et se complète en un lieu mystérieux qu'on appelle l'être. Il devient lumière en soi.
la lampe éteinte
je cherche la main de l'autre
sous la couverture
Voici un magnifique haïku que la lecture n'achève pas. Tout reste encore à vivre et à ressentir. Et la main de l'autre, cette lumière que cherche Lyne Richard, si c'était celle du lecteur...
Haïkus
Éditions David